Les négociations

Question de Citron Jaune

     Lors des négociations concernant la crise grecque en 2015, Tsipras s'est laissé envouter par la Troïka qui l'a coincé pendant 18 heures seul face à 17 autres personnes sans interruption et par Hollande qui laissait planer le doute sur une possible exclusion de la Grèce de la zone Euro, ce qui était impossible. La Grèce, qui contribue à hauteur de 2% au budget européen, ne pesait pas lourd dans les négociations.

     Contrairement à la Grèce, la France contribue à hauteur de 18% au budget européen (19 milliards d'euros), et cela avant le Brexit. Cela signifie que le plan B que nous proposons permet de créer un réel rapport de force car si la France sort de l'UE avec d'autres pays du sud de l'Europe, alors c'est toute l'Union Européenne qui s'effondre. Les autres pays se devront donc de renégocier les traités européens pour une Europe plus sociale et écologique dans le cadre de notre plan A, ce qui se fera au courant de l'été 2017. Jean-Luc Mélenchon ne trahira pas sa promesse de renégociation des traités, c'est un homme de convictions qui ne lâchera pas un point central du programme qui sera inapplicable s'il n'y a pas de modification des traités, contraire à M. Hollande qui avait promis en 2012 de le faire et qui finalement n'a pas résolu les problèmes d'austérité auxquels nous sommes confrontés.